Ironman de Nice le 27 Juin 2010 par 3 TC Valiens

Voilà presque 3 semaines que nous sommes rentrés de notre périple niçois. La pression est retombée, le physique a récupéré, la combi a retrouvé son cintre, le vélo son clou et les chaussures leur boîte.
Tout est rentré dans l’ordre et ma petite vie de commercial est redevenue très calme…peut-être même trop calme. C’est vrai, les enfants sont en vacances, la maison est vide, je n’ai plus d’objectif et « l’ironblues » s’installe dangereusement (gare aux paquets de Bretzel).
Pour me changer les idées, je vais vous faire le récit d’une semaine qui restera, sans aucun doute, un de mes meilleurs souvenirs triathlètique, mais aussi une belle histoire d’amitié et de complicité.

Tout a commencé vers le mois d’octobre 2009 où comme chaque année, autour de « vertes bien fraîches », les discussions vont bon train pour savoir quelle sera LA destination du futur IRONMAN.
J’étais pas mal emballé par Lanzarote (même si la date n’était pas spécialement adéquate). De leur côté, Yann et Tonio avaient un penchant pour Nice. Il y avait même un « sanglier sainsenois » qui était prêt à franchir le pas. Mais à l’approche des fêtes de fin d’année, celui-ci est revenu à la raison et a décidé de garder ses forces pour affronter le col de l’Izoard le 15 aout 2011.
Finalement, la majorité s’est imposée et c’est donc sur la côte d’azur que nous irons mouiller la trifonction en 2010.
Et puis pour moi, l’idée d’aller prendre une revanche avec cette fichue Promenade des Anglais, qui m’avait fait voir des étoiles en 2008, s’est imposée comme une évidence.

La préparation allait donc s’articuler autour de cet objectif qui était prévu le 27 juin 2010 avec en perspective une température caniculaire.
Et c’est là mes amis, que les choses se compliquent, car la météo de cet hiver dans notre joli pays n’a pas été des plus clémentes. Même un ours polaire ou un husky bien gras n’aurait pas survécu dans les conditions que nous avons subies. Jusqu’au mois de mai, pas une sortie sans gants ni couvre-chaussures sans risquer l’amputation. D’ailleurs, selon une étude sérieuse, menée sérieusement par des scientifiques sérieux, nous n’avons pas eu d’hiver aussi pourri depuis au moins 50 ans.
Malgré cela, la motivation reste intacte et me pousse même à retrouver mes camarades fougerais le samedi après-midi pour faire des sorties de plus de 100kms sous la neige.
Après une bonne période de préparation foncière, je décide de faire un peu d’intensité histoire d’affoler un peu mes soupapes. C’est chose faite après le duathlon de St Brieuc où avec mon copain Damien, nous réalisons une course sympa avec un chrono correct. A ce moment tous les voyants sont au vert pour aborder le second objectif de préparation : Le Duathlon par équipe de Pontivy. Vous savez, c’est cette course où pour figurer correctement, il faut être monté de série avec 2 cœurs et 4 Poumons. Ben moi, mes parents, à l’époque y z’avaient pas trop de sous, alors y m’ont fabriqué « standard ». Résultat, journée galère, mes 2 camarades de jeu se promènent pendant que moi je suis à la limite de l’incident cardiaque dès la 1ere course à pied. A vélo, mes jambes sont tellement dures que j’envisage un moment de pédaler avec les bras pour gagner du temps. Enfin sur la 2e course à pied, je suis tellement collé que j’en arrive à me demander si je n’ai pas mis mes chaussures à l’envers ou si mes 2 jambes ne sont pas dans le même manchon compressport ! A la suite de cette épreuve, j’ai même reçu l’appel du directeur marketing de chez Super Glue qui m’a proposé un contrat de partenariat en or ! Bref ma confiance redescend proche du niveau 0 et je commence à me dire que je ne suis peut-être plus fais pour ça, que j’ai vieilli et qu’il serait plus prudent que je m’oriente vers les fléchettes ou le billard !
Malgré cela, je me remets au boulot et les sensations reviennent peu à peu.
D’ailleurs, au trail d’Erquy, mon temps me redonne le moral et la sortie vélo du lendemain me renforce positivement : « OUI Messieurs ! Je suis encore un Ironman !».
S’en suit le CD de Laval où je m’engage au dernier moment histoire de ne pas rester vautré toute la journée devant la télé à faire des 30’-30’ entre le canap et le frigo. L’épreuve se passe bien, malgré des sensations moyennes à vélo, je fais une course à pied convenable.
La semaine suivante est consacrée à l’entrainement (merci Martine d’avoir inventé les RTT). Nous sommes à J – 4 semaines et c’est décidé, vendredi je serai minable !
Le travail de destruction commence dès le lundi avec un petit enchaînement vélo-CAP pour récupérer de la veille. Le mardi, c’est natation le midi et vélo le soir avec les gars du VCA. La météo est magnifique ! Quel plaisir de voir ces gouttes de sueur couler sur mes joues, fini les sorties ou l’idée de porter la main au bidon ne te traverse même pas l’esprit. Après avoir mangé du pain noir tout l’hiver, c’est maintenant l’heure de la brioche Pasquier si moelleuse que t’as même pas besoin de la  mâcher et qui te fait cligner des yeux et lâcher des petits couinements tellement elle est bonne.
Revers de la médaille, à l’issu des 6 heures de vélo programmé le mercredi, je rentre à la maison le casque de travers, un vautour sur l’épaule gauche et une hyène accrochée au mollet droit. Pas cool, j’avais prévu de faire un enchaînement de 50 mn à pied. La motivation étant plus forte, je retire mon casque, chasse le vautour, donne un coup de pied à la hyène et saute dans mes superbes K-SWISS avec free-lace intégré. Arrivé à l’aéroclub, c’est la panne sèche, le coup de massue, la constellation d’étoiles que j’aperçois me rappelle celle que j’avais vue à Nice en 2008. Les quelques grammes de lucidités, qui me restent en stock, ordonnent à mon cerveau de rentrer à la maison par le chemin le plus court et de procéder à un rafraîchissement immédiat.
Le lendemain sera consacré au repos, juste une petite séance de natation le soir avec Dam.
Le vendredi je remets le couvert pour une nouvelle séance longue à vélo avec un enchaînement à pied.
Le samedi, je prévois une sortie cool avec mes camarades de club qui me jurent main sur le cœur que nous partons pour une sortie « souple ». De retour sur Avranches, mon compteur affiche 78 kms et 32 km/h de moyenne !!
Enfin le dimanche, pour le fun, je m’aligne avec Yann et Tonio sur le CD de Port-Brillet où, pour la 1ere fois de ma petite vie de triathlète, je reçois une paye de 15 euros en finissant 18e.
A l’issue de cette semaine les symptômes sont sans appels : tremblements, convulsions et crises de larmes m’indiquent que la forme est toute proche.
La semaine qui va suivre sera obligatoirement orientée récup, cela me permettra de me re-concentrer sur mon travail (le vrai, celui qui me donne à manger) avant d’aborder Sizun le WE suivant.
Conformément à ce que nous avions convenu, l’épreuve de Sizun est abordée comme un entraînement. Une sorte de répétition générale avant le grand spectacle qui aura lieu 15 jours plus tard.
Le feeling est bon, surtout pour Yann qui se permet même de courir avec les sensations ressenties par un poney lorsqu’on lui présente une jolie ponette.
A l’issue de cette course, les dés sont jetés. La préparation est terminée et doit maintenant laisser place à la récupération.

Nice, nous voilà !
Le mardi 22 juin à l’aube, mes petits camarades et moi-même programmons le Garmin Nüvi direction la promenade des anglais.
Une bonne douzaine d’heures plus tard, la grande bleue nous accueille sous un soleil radieux et une température qui oscille autour des 27°.
Le décor est planté.
Vers 18h30 nous posons nos valises dans le petit palace que nous a dégotté l’ami Yann.
Un joli 29 m2 au 4e étage d’un immeuble typique du vieux Nice. Tout est comme dans un rêve, la plage à 3 mn, la place Saleya à 2mn (un endroit magique) et le parc à vélo à 5 mn. Seul point négatif, il n’y a pas d’ascenseur et l’escalier d’accès ne se monte pas… il s’escalade ! Chaque montée est une véritable ascension du Mont-Blanc. Le truc, c’est que le propriétaire ne nous a pas informés qu’il fallait prévoir le piolet, l’échelle de corde et les chaussures à clous pour atteindre le sommet.
Après 2 ascensions et environ 10 mn passées à 95% de notre FC Max, nous commençons à organiser notre petite vie à bord.
Chacun s’approprie un lit et un petit coin pour entreposer ses affaires. Ensuite, les tâches se répartissent naturellement : Yann sera le cuisto (le Joël Robuchon de la gastronomie sportive), Tonio le plongeur et moi l’essuyeur (Eh oui, tout le monde ne peut pas être chef !). Malgré une volonté commune de garantir la salubrité du lieu, nous avons dû faire face à quelques dérapages. Parfois, on se croyait dans un garage auto, ça sentait la durite pétée, avec une touche de bielles coulées et quelques extraits de joints de culasse sautés avec sa typique fumée blanche qui faisait rire celui qui l’avait produite et qui obligeait les autres à se rapprocher de la fenêtre dans les meilleurs délais sous peine d’asphyxie. D’ailleurs, j’ai lu plus tard dans la presse que lors de notre semaine de présence à Nice, les avions survolant la zone avaient dû être déviés de leur trajectoire à cause d’un nuage de fumée, similaire à celui produit par un certain volcan islandais quelques semaines plus tôt.

Le mercredi, sous l’impulsion de Yann, nous décidons d’appliquer le principe du régime dissocié scandinave. Alors, si j’ai bien tout compris, le but est de vider complètement ses réserves énergétiques pour mieux les recharger les 2 jours qui précèdent la course. Bref, tu fais du sport sans bouffer et c’est le dernier qui perd connaissance qui a gagné !
Au programme de la journée : natation en mer à jeun et sans combi, enchaînée par 60 bornes de vélo (dont la montée du col de Vence en plein cagnard) avec un thé vert et une pomme (verte aussi) dans le ventre...Attention les vautours guettent !
Heureusement, le temps est radieux et le paysage qui s’offre à nous est totalement paradisiaque, à te demander si dieu n’a pas créé l’arrière pays niçois à l’aide de Photoshop !
A la suite de ça (toujours sans bouffer), un petit tour chez les « Mousquetaires » pour faire quelques courses mais aussi pour rêver devant tout un tas de bonnes choses dont nous n’avions pas droit.
Retour à l’appart vers 16h avec une seule obsession : « MANGER » !!
Au menu du chef : Un morceau de gruyère dans une tranche de jambon, 1 yaourt, 1 pomme et tout cela sans pain. Soit un apport énergétique d’environ 3,5 micro-calories par personne ?!?
J’ai les pupilles qui commencent à se dilater, les genoux qui tremblent et mon GPS interne qui me dirige par le chemin le plus court vers le lit le plus proche.
Ce sera la première de nos siestes quotidiennes…celle où nous avons dû apprendre à somnoler avec Tonio en mode Karaoké, volume à 10, avec comme mélodie, la 7e symphonie de Beethoven.
La journée s’est terminée sur la plage. Pendant que Yann continuait à vidanger ses muscles en nageant, Tonio et moi admirions la diversité des individus présents. Entre les jeunes adolescentes qui buvaient du vin rouge à la bouteille et un sympathique russe qui faisait une séance photo avec son épouse, le spectacle était varié. C’est à ce moment que nous avons fait la connaissance d’un gentil garçon des quartiers nord. Il arrive vers nous et dit : « Eh salut les quems, vous n’auriez pas une tite cigarette à m’vende ? Allez soyez cool là, on est en famille !! Devant notre réponse négative et l’attitude semi agressive du Tonio affamé, l’individu a poursuivi son chemin vers le couple venu de l’Oural : « Oh l’autre eh, y prend sa meuf en photo ! Vas-y, comment elle est trop canon ta meuf ! T’aurais pas une tite cigarette à m’vende, allez s’te plait?? ».
Au retour de Yann, nous avons pris le chemin du retour vers l’appart en passant devant de nombreuses terrasses où les odeurs culinaires étaient toutes plus appétissantes les unes que les autres.
Arrivés dans notre humble demeure, d’autres odeurs transmises par la pizzeria voisine n’ont fait qu’accentuer notre frustration.
Ce n’est que grâce à la volonté et la pédagogie de Yann que nous avons résisté à la tentation. A ce moment, il a dit : « Plus que quelques heures les gars, demain ce sera « no limit » et moi je vais vous écœurer ! ».
Effectivement le lendemain, les poêles et les casseroles ont chauffé, p’tit chef a remis son tablier et nous avons enfin mangé à notre faim et ceci jusqu’au samedi.
Le jeudi, nous avons pu accéder au village IRONMAN et procéder au retrait de nos dossards. Attention à cet endroit, si vous n’êtes pas raisonnable, votre carte bancaire peut subir autant de préjudices que lorsque vous la confiez à votre femme qui part seule faire du shopping.
A la sortie du Village, Tonio attire notre attention : « Eh les mecs, mais c’est Marcel ?». Je me retourne et aperçois le gars Tonio en train de courir après Zamora. « Hello Marcel, c’est possible por una photo please ? » Grand seigneur, le champion espagnol accepte de poser à nos côtés.
Le vendredi le maître mot est « repos », juste la petite balade quotidienne dans la grande bleue qui porte bien son nom.
Le samedi, la pression monte sérieusement au moment où nous déposons nos vélos dans le parc.
Je dois avouer que de mon côté je commençais à avoir sérieusement les boules, vous savez le modèle Obut avec le cochonnet dans la gorge. En effet, la T° ne faisait que de monter et les vieux démons de 2008 commençaient à ressurgir. Dans ces moments, le doute s’installe et on ne sait plus si l’on s’est suffisamment entraîné ou si les phases de récupération ont été assez importantes, bref, le sourire sur la photo est un peu crispé.
Pour nous décontracter, nous allons nous asseoir à une terrasse avec la maman et le papa de Nicole et sirotons un petit Perrier because verte interdite.
Le repas du soir a été normal, sans viande et sans abus. Pour ceux qui veulent faire un régime, j’vous jure, le stress c’est un super coupe faim.
Vers 22h, tout le monde au lit avec les bouchons dans les oreilles pour tenter d’oublier le bruit constant que les teuffers et les éboueurs faisaient dans notre rue.

Jour J :
4h30, toutes les montres et tous les portables se mettent à chanter en même temps.
Nous préparons notre petit déjeuner. Les paroles sont courtes mais les regards en disent long. Chacun sait que la journée sera longue et difficile.
A l’arrivée dans le parc, chacun se dirige vers son vélo (nous n’étions pas côte à côte) pour affiner quelques préparatifs et rentrer dans sa bulle. La foule est si dense que nous nous reverrons que sur le vélo.
Après un bref passage dans la « chambre à gaz », dit autrement « les toilettes », je me rends vers la baie des anges qui servira d’arène aux 2900 athlètes présents.
Le combat s’annonce sévère. Mais cette année, j’ai décidé de ne pas jouer au glaive dans l’eau et de partir à l’extrême droite pour éviter la bagarre. Cette stratégie se révèle inefficace puisque des coups… j’en ai quand même reçus ! En plus des perturbations rencontrées à lutter contre nos adversaires, nous avons aussi dû lutter contre les perturbations générées par un hélicoptère qui filmait notre combat. Au bout de 1000m, je me calme et prend la décision de passer en mode éco. Lors de la sortie à l’australienne, j’en profite pour réajuster mes lunettes et faire un point sur ma position. C’est donc en 1h10 avec les oreilles taillées en pointes et le sabre en bandoulière que je me suis extirpé de l’eau. Tonio était sorti depuis déjà 10mn et Yann 5mn.
Arrivé sur la terre ferme, je rejoins rapidement mon fidèle destrier et sans toutefois me précipiter (notre stratégie consistait à ne pas donner un coup de pédale avant le sommet du col de l’Ecre) je décide de partir à la chasse de ces sacripants qui venaient de me mener la vie dure.
Et là, pas la peine de posséder un BEP d’astrologie pour voir quels sont les spécimens qui sont partis trop vite en natation et sur les 20 premiers kilomètres de vélo.
Permettez-moi de la ramener un peu, mais quand il s’agit de faire le ménage, il vaut mieux être meuble que poussière.
A ce propos, dans le rôle du bahut en merisier style Louis Philippe j’ai nommé Yann. Tonio, c’est plutôt la grande horloge en chêne massif qui fait tic tac. Quant à moi, j’ai le profil du meuble de cuisine Ikea blanc en panneau de particules à monter soi-même… mais attention avec les champs mélaminés laqués s’il vous plait !!
Oups, je m’égare. J’étais donc bien caler en position aéro sur le 576, les kilomètres défilaient à bonne allure, quand à quelques encablures du sommet de l’Ecre, j’aperçois la culotte rouge du soldat Tonio. Quelques mots en passant pour voir si tout va bien et je continue ma route. Plus loin vers la mi-parcours, sur une partie du circuit où l’on se croisait, c’est Yann que je salut. L’écart entre nous est toujours de l’ordre de 5mn et tout semble normal pour lui également.
La seconde partie du circuit vélo est plus roulante avec même de belles descentes permettant de se faire plaisir.
C’est dans ces routes étroites et sinueuses que Yann s’est mis à faire des galipettes, ouai ouai, juste comme ça pour assurer le spectacle.
Il était tellement bien qu’il a eu peur de nous ridiculiser alors il nous a attendu…c’est ça les vrai potes !
Résultats, pas de bobos, juste le buffet un peu éraflé. Heureusement que ce n’était pas moi, chez Ikéa, y z’aurait même pas voulu m’prendre en garantie.
Je continue, les 20 derniers kilos sont plats mais le vent souffle de face et freine notre progression. Malgré cela, j’ai le moral, encore un p’tit passage dans l’air de transition et seulement 42 kms de course à pied et la course sera terminée.
En course à pied, la stratégie est simple, il faut passer en mode rafale. Vous ne connaissez pas ? C’est quand vous ne savez plus combien de munition il vous reste dans le chargeur et que vous appuyez sur la gâchette en criant YIIIIIIHHHAAAAAAAHHH ! Quand vous entendez CHKLICK, c’est que le chargeur est vide ! Alors là, il faut ranger son arme automatique et tenter de maintenir l’allure à 5 – 6 km/h. Si ça ne tient pas tu mets un coup de 3e et tu sors le déambulateur pour finir le marathon en admirant tes chaussures. Le but est d’avoir gardé le maximum de cartouches avant la T2.
Je crois que c’est sur ce point que les 3 TC Valiens ont été bons. Des allures de courses régulières, une bonne gestion des ravitos, des encouragements mutuels à chaque croisement et à l’arrivée ça fait 3 finishers sur un petit nuage (vous vous souvenez le petit nuage blanc du début).
Sur la finish line, après 10h27 d’efforts, je perds ma visserie, je me gondole….c’est dur la vie de meuble contemporain !
Mes camarades : bas de buffet et horloge d’époque terminent en 10h06 et 11h09 et ne sont pas plus fringants que moi !
Notre journée marathon…euh non…Triathlon, se termine devant une pizza  et une verte de récup bien méritée.

Je remercie mes 2 camarades avec lesquels j’ai passé des moments inoubliables.
Et je vous dis à l’année prochaine car il est déjà 23h et demain je vais me faire « saigner les oreilles » sur les 10 bornes de Brecey.
Pour ce soir c’est camomille et Bonnet de nuit.

A plus,
David Tencé.