TC-Val - Récits de course

Récits des épreuves majeures réalisées par les athlètes du TC Val.

Le TC Val au Trail des Roches de Ham le 29 Octobre 2022

Mise à jour le Vendredi, 11 Novembre 2022 21:46

Cliquer sur la photo pour la voir agrandie
Antoine, Karim et Mathieu au Trail des Roches de Ham

RÉCIT DU TRAIL DES ROCHES DE HAM

Date : Samedi 29 Octobre 2022
Lieu : Condé-sur-Vire
Profil de l’épreuve : 21km D+400m 300 engagés-290 arrivés
Classement TC Val : 21ème en 1h40’ Mathieu, 27ème en 1h41’ Antoine et 45ème en 1h44’ Karim.
Résultats complets : https://www.runtrail.fr/event/17644/trail-des-roches-de-ham

Mathieu :
Ce samedi, 1ère course Trail sous les couleurs du TC Val, accompagné de Karim et Antoine, Anthony étant resté à la maison, pas encore remis de son infection Covid. Bon officiellement, je ne suis pas encore licencié au club mais Antoine m'a prêté gentiment un maillot du club pour l'occasion.

Le départ est donné à 13h45. Nous nous positionnons en 1ère ligne pour être devant et ne pas se laisser enfermer, juste à côté de Félix Lebeurrier, vainqueur de l'édition 2019 (et futur vainqueur de cette édition 2022 en 1h21’… Respect !). Et quel départ ! C'est un sprint dès les 1ères foulées ! Le dénivelé étant plutôt négatif jusqu'au 5ème km, l’allure est un peu élevée avec km1 en 3’48’’, ce qui nous place parmi les 30 premiers coureurs. L'allure reste soutenue jusqu'au 5ème (moyenne de 4min10 au km) puis les 1ères côtes arrivent et l'allure diminue logiquement. Karim est toujours aux commandes, et nous le suivons avec Antoine juste derrière. Le rythme ne faiblit pas, je sens le cardio qui n'a pas le temps de récupérer, même quand le terrain devient plus roulant puisque dans les descentes, ça accélère.

Bien que nous ayons pris connaissance du parcours sur la carte et le profil de la course affichée au départ, nous sommes un peu surpris et nous rendons compte à mesure des kilomètres que c'est le tracé est particulièrement « piégeux » sur un plan gestion de course. Finalement, les 10 premiers kilomètres restent assez « roulants » avec un passage au 10km en 45min.

Au 12km, Karim lève un peu le pied (il confirmera après course avoir été « dans le rouge » à ce moment-là et avoir fait le choix de « tamponner » un peu l’allure sachant que des difficultés nous attendaient vers le 15km) et j’en profite pour reprendre les rênes et imprimer le tempo devant Antoine et lui. Je garde le rythme sans me retourner en essayant de garder de l'énergie pour aller jusqu'au bout. Les « grosses bosses » arrivent et ce dernier tiers de course s’avère plus difficile avec des montées brutales et éprouvantes.

Ravitaillement après 1h10 de course. Je m'arrête un instant pour manger un peu. En repartant, je vois Antoine qui est là, juste derrière mais je ne vois plus Karim. Je reprends la course et c'est parti pour une nouvelle côte, les jambes sont dures.

Au 18ème km, je commence à sentir la fatigue. J'ai rattrapé un groupe de coureurs qui tiennent une allure soutenue pour moi mais je m'accroche. Certains finissent par se détacher devant, d'autres ralentissent et sont derrières désormais. J'entends des passants qui disent "21ème coureur 22ème". Là, je me dis qu'en gardant le rythme, je peux maintenir cette position voire un top 20 !

20ème km alors que je pense qu’il ne reste d’un dernier kilo avant l’arrivée (en réalité il y a encore 1500m encore à parcourir et pas les plus faciles), la course se durcit avec une montée très raide, mes jambes n’en peuvent plus. Un coureur est juste devant moi, il s'arrête de courir et marche. Je l’imite car plus d'énergie et je ne suis pas sûr d’avoir un meilleur rendement en mode « course ». Cette montée me paraît interminable. Je regarde derrière moi pour voir si je suis rattrapé par un coureur mais derrière ça ne court plus ! Pour Antoine, la dernière côte est aussi éprouvante et il la termine en marchant. Lorsque j’arrive sur le haut de cette montée, le coureur qui me devance accélère et me dépose dans les escaliers. Je n'ai pas l'énergie pour le suivre et répondre, je gère ma 21ème place jusqu’à franchir la ligne d'arrivée juste derrière à la 21ème place je crois. Antoine est derrière à quelques places et à moins de 2’, Karim arrivera plus tard à 4’ ayant cédé pas mal de places sur les 5 derniers km.

C'est un trail vraiment sympa qui exige une bonne gestion de course (très rapide au départ, des enchaînements montées/descentes assez difficiles et une fin de course en côte). La météo était au top, 20°C avec un ciel légèrement couvert, des conditions de course idéales. Et un ravitaillement qui met à l’honneur les produits du terroir : charcuterie, jambon cru, camembert, riz au lait, fromage blanc. Un bon menu de récupération sans oublier la bière pression locale !

Sortie et ambiance cool avec le plaisir de faire plus d’une heure de course ensemble, sur le même tempo. On se tourne maintenant vers le prochain trail mais Karim annonce que le Ménestrail est déjà complet… en consultant le site des inscriptions, on découvre qu’il reste de la place sur le Grand Ménestrail (54km D+2000m le samedi 3 décembre)… Avis aux amateurs ?!

Mathieu, Antoine et Karim.

 

Pierre Alves au Trail du Puy du Fou le 9 Octobre 2022

Mise à jour le Mardi, 27 Décembre 2022 20:36

La Foulée des Géants au Puy du Fou
Pierre Alves au Trail du Puy du FouParcours du Trail du Puy du Fou

Nous sommes 3500 au départ du 10km, au pied du stade gallo-romain. Je débute un court échauffement. L'organisation nous dit qu'il y aura 2 sas, et je vois déjà beaucoup de monde devant moi. Je me faufile dans le premier et j'arrive à me placer au milieu... Mais je ne suis pas échauffé. Le temps est très agréable, pas un nuage. Il y a une très bonne ambiance sur la ligne de départ, et on attend le coucher du soleil pour partir.
Top départ, je rate le feu d'artifice qui est lancé derrière moi dans le stade et le départ est très compliqué, car on est sur une grande allée et on passe dans de petits chemins... Donc ça trottine doucement et dès que je pouvais doubler, grosse accélération pour avancer. Et ça dure environ un peu plus d' 1km... Pas simple de courir de cette manière. On arrive sur les zones réservées pour les accompagnants et ils sont nombreux à nous encourager et ça fait plaisir à voir. Je trouve ensuite de l'espace pour courir et je profite un peu plus de la course. Un ravitaillement liquide est prévu en milieu de course et un ravitaillement avec du solide en fin de course. Le parcours est très sympa, un décors splendide de jour comme de nuit, on passe par les endroits incontournables, les animations sont superbes et l'ambiance sonore est en accord avec le lieu.
Et bilan de la course : 9.6 km, 249ème place au général, 27ème de ma catégorie M1H, temps réel 51'40, temps officiel 52'08, et très heureux d'avoir participé à cette 3ème édition.
Résultats complets : https://www.runtrail.fr/results/18683/la-foulee-des-geants
La 4ème édition aura lieu le 7 octobre 2023.

Site de l'épreuve : https://fouleedesgeants.fr

Pierre Alves.

 

Le TC Val au Triathlon M Bayman le 2 Octobre 2022

Mise à jour le Mardi, 27 Décembre 2022 21:03

Triathlon Bayman les 1er et 2 Octobre 2022

Récit Triathlon M Bayman François :
Une première pour moi sur la distance M, je finis 2ème Junior et 103ème scratch. Une superbe expérience à refaire et à améliorer. Je finis ce Triathlon en 2h46m30s, pas de regret niveau classement de ma catégorie, car le premier junior était trop loin, mais tout de même très déçu du scratch et de mon temps général, car je peux beaucoup mieux faire notamment en natation puis pour ce qui est de la CAP c’est vraiment dommage de ne pas pouvoir faire ma course comme je le souhaiterai à cause de ces crampes et de ces douleurs de fin de courses… En recherche de solution.
Départ natation dans une eau à 16 degrés, un peu froid à la tête, mais la technique de Clovis de mettre 2 bonnets a dû porter ses fruits, plus de peur que de mal. Un départ très compliqué, car durant les premier 800 m chaque mouvement commencer ou finissait sur un autre concurrent. Je fais une très mauvaise natation sans aucune sensation et aucun repéré dans l’eau, je sors en 34’ alors que l’objectif de base était 27’ 28’.
Le vélo était ce que j’appréhendais le plus, car je n’avais pas assez borné, de plus avec une grosse douleur aux lombaires et une première avec les prolongateurs. Il y avait un bon vent de face à l’aller ce qui n’était pas simple, mais j’ai tout de même réussi à finalement faire un vélo plutôt correct avec 32km/h de moyenne. J’arrive à la CAP motivé avec l’envie de courir, mais malheureusement comme bien souvent de grosses douleurs se font ressentir dès le début, malgré cela, je m’impose un bon rythme et durant la CAP je ne fais que doubler.
Évidement ça n’aurait pas pu se finir aussi facilement, je ralentis un peu le rythme, car je sens les crampes arriver. Bingo en montant les marches du Mont Saint-Michel, grosse crampe à l’ischio-jambier, obligé de m’arrêter environ 1'30 à 2' car impossible de repartir. Au retour sur la passerelle, je suis encore une fois frustré de ne pas pouvoir mettre plus de rythme car le cardio va très bien, mais les jambes beaucoup moins. Je tente de remettre une accélération vers la fin de course et 300m plus loin cette fois ci, c’est le quadriceps qui crampe. Résultat de ces 2 crampes : une grande partie des concurrents doublés pendant la CAP me redouble quand je suis à l’arrêt…

Récit Triathlon M Bayman Adrien :
Pour ce premier triathlon au format olympique, je partais un peu dans l'inconnu avec aucun repère surtout en natation. Je me suis mis dans les dernières positions pour le départ de la natation et j'ai essayé de trouver mon rythme. A ma grande surprise, j'étais plutôt à l'aise dans l'eau (les cours particuliers du mois de septembre m'ont bien aidés) et je suis sorti en 38 min en étant bien. J'ai fait une bonne transition, même si on peut toujours s'améliorer et me voilà parti en vélo.
Pour moi, le vélo a été assez difficile avec un parcours assez venté, des portions de routes dans des états très limites et un parcours qui a fait 45km au lieu de 40. J'ai dû perdre une bonne cinquantaine de places en vélo et je n'avais pas l'impression de traîner. Mais il y avait aussi de sacrés rouleurs avec de sacrées machines !
La course à pied démarre, après 1h33 de vélo, et la première partie se passe assez bien le long du Couesnon avec un bon rythme. Lors du demi-tour au pont, avec le Mont Saint-Michel en point de mire, ça a été dur car cela parait très loin jusqu'au Mont Saint-Michel et la fatigue était bien présente. A l'arrivée sur la digue, j'ai essayé de relancer un peu mais c'était compliqué. Puis la montée dans le Mont Saint-Michel s'est faite principalement en marchant pour enfin redescendre et faire le retour de la digue jusqu'à la ligne d'arrivée. Je ne pense pas que j'aurai pu faire mieux et je termine en 50 min. A la fin, je termine en 3h07 ! Super content car je n'avais pas forcément d'objectif pour mon premier M et j'ai tout donné donc pas de regrets. A refaire !!

À lire également :
- le TC Val au Triathlon L Bayman le 2 Octobre 2022,
- Pierre Faisant au Triathlon XXL Bayman le 1er Octobre 2022.

   

Le TC Val au Triathlon L Bayman le 1er Octobre 2022

Mise à jour le Jeudi, 29 Décembre 2022 21:20

Triathlon Bayman les 1er et 2 Octobre 2022

Nous étions 5 du TC Val sur le format L du Bayman : Sylvain, Cédric, Laurent, Maxime et Clovis. Je vous laisse découvrir ces expériences.

Récit de Maxime :
Et voilà, l'objectif de l'année est passé. Début janvier l'inscription étant faite, il va falloir s'entraîner. C'était par la même occasion pour moi, mon 1er triathlon tout court.Pour cette première, je ne savais pas trop à quoi m'attendre, comment organiser mon entraînement... Dans l'ensemble la préparation s'est bien passée. Même si j'ai fait un peu (beaucoup) l'impasse sur la partie natation. A J-7 le travail est terminé, il va falloir s'entretenir et bien récupérer. Mais voilà, à J-4 je choppe un état grippal qui me fera très mal physiquement... Bref pas le choix, il faut se reposer au maximum et partir dans l'optique de se faire plaisir ! Récupération des dossards avec l'équipe TC Val le vendredi après midi, on espère que le temps sera meilleur, car les conditions ne font pas rêver.
Samedi départ de la natation : comme prévu, je me mets dans la 2ème vague, je découvre les joies de prendre des coups de poings et pieds dans l'eau. J'arrive à garder mon rythme pour sortir en 38min. Je n'espérais pas mieux, mais c'était sympa. Excepté l'eau qui était à 14 degrés, ça pique un peu. La sortie de l'eau s'est bien passée, mais la zone de transition était assez loin, presque 600 mètres à effectuer pour rejoindre le vélo. Arrivé au vélo, le manque de réflexe se fait vite ressentir. Je galère à m'équiper... Durant la transition, j'arrive à gagner quelques places et je pars direction la partie vélo. Dès le début du vélo je remonte, remonte pas mal de places. Mais au bout de 10km, je commence à sentir les jambes lourdes (des restes du début de semaine sans doute). Je décide de ne pas trop envoyer pour en garder en course à pied. Le vent est assez gênant et nous freine pas mal. Malgré les jambes lourdes je prends plaisir sur le vélo. Je profite des nombreux ravitaillements pour bien m'hydrater et bien manger. Le circuit vélo pour moi n'était pas le plus adapté et de plus nous étions très souvent seul, sans public pour nous encourager. C'est la partie négative de ce triathlon selon moi. Au final, je continue de gagner des places sur toute l'épreuve vélo pour finir par remonter 168 places. Arrivé à la transition pour la course à pied, cela se passe relativement bien et rapidement, sauf que je suis parti de mon vélo avec le casque sur la tête. Après signalement par mon beau père, demi tour et je pose le casque à sa place.
La course à pied commence mal. A 3km, grosse crampe dans l'ischio cuisse droite. Je suis obligé de m'arrêter et marcher. Là, je me dis que les 18 prochains km vont être très longs. A ce moment du parcours, je retrouve Franck Boudet qui était en vélo, en spectateur. Il m'encourage et me motive sur quelques centaines de mètres. Ça a payé car je n'ai pas eu de crampe ensuite. Je reprends la course à pied et garde un rythme de 4min30 au km jusqu'au km 8. Et à partir de là, j'ai craqué et les jambes étaient plus que lourdes. Il s'ensuivra une alternance de marche et de course à pied jusqu'à l'arrivée. C'est un aspect de ma préparation que je n'avais pas travaillé. Je n'ai pas assez enchaîné vélo et sortie longue en CAP, en entraînement. Sur le parcours à plusieurs reprises, je croise les copains du TC Val, avec à chaque fois des encouragements mutuels, ce qui est agréable et motivant. La fin de la CAP se finira par la redoutable Ascension du Mont Saint-Michel. A ce moment là, je fais le km en 7min40. Je termine la course à pied en 1h45. Enfin dernière ligne droite et je suis finisher de mon premier triathlon en 5h13 à la 130ème place.
La course fut dure mais les encouragements de la famille et du public ont énormément fait de bien. Je ressortirai heureux et satisfait d'avoir terminé ce L. Ma crainte était d'avoir une fringale, mais j'ai bien géré la partie hydratation et alimentation, ce qui m'a permis d'éviter le coup de mou. En conclusion, il me reste à travailler la natation et l'enchaînement vélo course à pied afin de moins subir les fois prochaines. Félicitations aux copains du club et mention spéciale à Pierre pour sa performance sur le XXL.

Récit de Sylvain :
Après une saison compliquée, je vais participer à ma dernière épreuve programmée. Le Bayman format L.
J’arrive de bonne heure au Mont. Site que je connais bien, c’est mon lieu de travail.  
Détendu, je n’ai pas d’objectif particulier. J’ai la vague idée de finir en 5h30 mais avec le rhume que je traîne depuis quelques jours, rien n’est fait.
Arrivé au parc à vélos, je me retrouve à côté de mon pote Maxime et entouré par l’équipe du TCVal.
L’heure du départ approche.
Je me glisse dans la première vague (- de 35’). J’arrive rapidement à poser ma nage malgré 2 belles claques dans les lunettes ! Merci les copains de les avoir ajustées !
Je sors de l’eau en 32’25 et regagne sereinement le parc à vélos.
Une transition assez rapide et c’est parti !  
Je pars un peu sur la réserve. Je perds quelques places, jusque là tout va bien. Au bout de quelques kilomètres, lancé dans une bonne dynamique, je me surprends à passer les côtes sans trop forcer. Dans la dernière partie, je prends plaisir à rentrer sur le Mont, vent dans le dos.
Arrivé à la transition, tout se passe bien : 15’ d’avance sur mon estimation.
Maintenant, il faut se lancer sur la partie course à pied. Épreuve que je redoute le plus au vue du manque d’entraînement cette année.  
Malgré un départ un peu rapide et une petite roulade au km 8, je maintiens une allure à 12km/h sur les 14 premiers kilomètres. Puis de 14 à 19 baisse de régime (mental de chips). Le moral revient avec l’ascension du Mont et les derniers kilomètres. Après la descente, je retrouve mon allure pour terminer.
Je passe la ligne du 1er Bayman en 5h17 soit 149eme (18ème V1).
Heureux de clôturer cette saison sur une bonne note et c’est motivé que je vais attaquer la prochaine.

Récit de Clovis :
Il m'était impossible de ne pas participer à une épreuve aussi proche de la maison. Dés le premier jour, je suis inscrit sur le format L qui sera mon objectif de l'année.
Dans la foulée, je m'inscris sur le M de Brocéliande (leur 1er Tri, je le recommande, sortie club Triathlon de l'année prochaine ?) et le M de la Ferté Macé.
J'avais planifié commencer mon entraînement en rentrant de mes vacances de Mars.
2022 commencera dans la continuité de 2021 avec 10 semaines de convalescence suite à 3 cotes cassées.
Du coup reprise de l'entraînement en Mai. 2 semaines après, le M de Brocéliande et de gros doutes dans ma tête sur le possibilité de faire le L en fin d'année.
2nd M à la Ferté Macé et toujours le même doute à la fin de l'épreuve.
Bref, début Juillet; opération cadrage et mise en ligne pour atteindre l'objectif. Après, 60km de natation, 1800km de vélo (dont la véloscénie dans le programme d'entraînement) et 330km de CAP; je suis prêt à en découdre. Enlèvement de nos dossards la veille ensemble, ça c'est cool. Toute la semaine, je me pose la question: comment s'habiller avec cette météo très changeante?
On arrive assez tôt avec Laurent mais il y a la queue au parking et on se retrouve à la bourre (ça évite de tergiverser).
10h10, Avec Laurent, on part en fin de peloton de la 2nd vague. C'était la bonne idée, car on n'est pas trop longtemps à attendre dans l'eau froide. Je suis rassuré car le Couesnon est large et je peux nager tranquillement sans prendre de coup. Je sors en 44 minutes (dernier du club) mais je ne suis pas loin de Cédric et Laurent que je croise dans le parc vélo. J'aurais sans doute pu nager plus vite mais je sors frais et prêt à enchaîner.  
Ma 1ère transition est compliquée, je m'aperçois après quelques mètres que j'ai perdu ma puce. Demi tour, je pose le vélo et je retrouve ma puce par terre à côté de ma combinaison. Après ce faux départ, je commence le vélo. Mon coach Axel accompagné de Sophie, me communique mon temps de retard sur Laurent au kilomètre 10, puis 30 et au 50ème. Cette assistance ma permis de gérer mon effort, et surtout beaucoup de réconfort.
A partir du 60ème km, je me sens bien donc je décide d'accélérer. Une quinzaine de kilomètres plus loin, je remonte Laurent puis Cédric et mon pote de Brocéliande que je gratterai lors de la T2.
Je pars sur la CAP avec la même envie qu'à Pont L'évêque 15 jours plus tôt. Mais au kilomètre 3, je vois que je ne vais pas pouvoir tenir le même rythme, je me cale en 4'55 et me dit que j'accélérai à partir du kilomètre 14 si j'ai encore du jus.  
Au kilomètre 8, mon pote de Brocéliande me rattrape. Je vois que je suis juste. Je ne veux surtout pas lâché (esprit de compétition oblige). Bref, il imprime le rythme et je reste derrière pour m'économiser. Au 14ème kilomètre, mon pied droit m'échauffe, j'ai l'impression que ma chaussette à des plis (verdict de fin de course: ce n'était pas la chaussette). Jusqu'à la fin, j'évite d'y penser. La montée du Mont se fera accompagnée d'Axel qui me sert de point d'appui pour mes relances. La descente sera plus dur pour moi que la montée mais c'est la délivrance car on voit la ligne d'arrivée. Je prend le relais sur cette dernière portion car mon pote est en train de craquer; on se motive pour atteindre la ligne sous les 5H30. On passe ensemble la ligne avec les 224 et 225ème place.
On finit en 5h29:55s. Objectif atteint. Un grand merci à nos nombreux supporters (cool de courir à la maison).
Maintenant, place au repos et à la réflexion pour définir les nouvelles aventures !

À lire également :
- le TC Val au Triathlon M Bayman le 2 Octobre 2022,
- Pierre Faisant au Triathlon XXL Bayman le 1er Octobre 2022.

 

Pierre Faisant au Triathlon XXL Bayman le 1er Octobre 2022

Mise à jour le Mardi, 27 Décembre 2022 21:00

Triathlon Bayman les 1er et 2 Octobre 2022

Première expérience full réussie !

Il a fallu plus de 6 mois d'entraînement réguliers et assidus, un coaching personnalisé (un grand merci à Valérie Grosse, je la recommande fortement), 130km de nage, 4000km de vélo et 1000 km de CAP pour venir à bout de mon premier triathlon full distance. Ça a été dur mais intense, c'est un projet où il faut se donner les moyens de réussir. Certes, ce sont des sacrifices mais, ça en vaut la peine ! Et bravo à ceux qui en font un par an !
Finalement, je crois que la longue distance, j'aime vraiment ça et surtout le dépassement de soi. Alors à chaud, après la course, on se dit que le prochain ne sera pas pour tout de suite mais, une semaine après, je regarde déjà ou sera le suivant.

Jour de la course :

Après un réveil à 4h45 chez soi et un petit déjeuner, qui a du mal à passer, je dois le dire. Je me suis rendu avec Manon (ma conjointe) sur le site du Bayman à Beauvoir. Quelle chance d'avoir un événement comme celui-ci à 10 minutes de chez soi ! Après un échauffement et les derniers préparatifs dans le noir, il est temps d'aller faire trempette !!

Départ à 7h35 dans une eau à 14,5 degrés, ça rafraîchit les idées... 1h12min plus tard, je sors de l'eau, frigorifié !! Les pieds et les mains engourdies... Dans l'ensemble je suis assez déçu de ma natation, par rapport à ce que je faisais à l'entraînement mais, les conditions n'étaient pas optimales. Bref, je suis content, c'est passé !!! Une transition où j'ai bien pris le temps de me sécher et surtout de me réchauffer avec les affaires adéquates, certains partaient en tri-fonction sans manches et trempées.

Direction le vélo. Étonnamment c'est passé vite ! On s'occupe en mangeant et en buvant régulièrement, on se ressasse des souvenirs ou des moments, on voit la famille, les amis, les supporters. Ça fait du bien. Bon… il y avait du vent mais on est habitué avec notre climat Normand. Étonné ! Je pose le vélo en 5h40 tout en étant dans la gestion et sans forcer. J'aurai pu allé plus vite. On me dit alors "Tu es 41ème ", je n'y fais pas trop attention je suis concentré et dans ma transition. Le jambes vont bien d'ailleurs, les heures d'entraînements payent !!

C'est en courant que je me dis que le top 50 est envisageable. Il va falloir gérer sa course à pied en mangeant et buvant très régulièrement. Et oui un costaud comme moi ça mange. Je fais 2 premières bonnes heures ou je suis à l’aise, j'arrive encore à manger solide ! Vient la troisième heure de CAP ou les choses se compliquent peu, je dois marcher/courir pendant une heure. J'ai sans doute mal géré l'hydratation à ce moment de la course, je buvais que de l'eau et ça ne suffit pas... Arrive le 32ème kilomètre, là ça va un peu mieux ! Bon, je peux manger que des compotes... Les derniers kilomètres défilent et j'arrive enfin dans la mythique montée dans le Mont-Saint-Michel, là c'est le soulagement. Direction l'arrivée.

Franchement c'est une belle course à pied, malgré le vent et le long segment Beauvoir - le Mont-Saint-Michel. La vue est dingue, même si j’y suis habitué. Beaucoup de supporters sont là, beaucoup de têtes connues, ça fait du bien au moral. Je passe enfin cette ligne d'arrivée en 11h24min50s. Très surpris de mon temps et surtout de mon classement. Je visais 12h et je fais une 45ème place sur 236, 7ème de ma catégorie sur 26.

Un projet sportif comme celui-ci, ne se prend pas à la légère. Il faut se donner les moyens pour y arriver mais, whoua ! La sensation quand on franchit la ligne d'arrivée est indescriptible. Bon j'avoue les jambes étaient raides et les escaliers étaient dur à descendre mais, ça en valait la peine !! En tout cas merci aux supporters, aux collègues du TC Val, à la famille, à l'organisation du Bayman et à Manon car il faut aussi les supporter les heures d'entraînement de son conjoint.

Vivement le prochain !
Pierre Faisant.

À lire également :
- le TC Val au Triathlon M Bayman le 2 Octobre 2022,
- le TC Val au Triathlon L Bayman le 2 Octobre 2022.

   

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