TC-Val - Récits de course

Récits des épreuves majeures réalisées par les athlètes du TC Val.

Brevet 600 km Vélo de Mortagne au Perche le 25 Juin 2011 par Mickaël Royer

Mise à jour le Dimanche, 04 Août 2013 15:01

Salut la troupe

De retour de Mortagne au Perche où j'ai fait le dernier brevet qualificatif pour le Paris – Brest - Paris après ceux de 200, 300, et 400 km. Le départ était le Samedi 25 Juin le matin à 4h00, je suis donc parti comme pour le 300km la veille au soir avec le Caddy Life sans banquette, un matelas et le vélo à 22h00 ( je voulais évidemment partir plus tôt !! ), arrivée à minuit, coucher avec un réveil mis à 3h15 pour le départ à 4h. Entre temps, des jeunes fêtards sont venus sur le parking vers 1h30 et j'ai eu ensuite du mal à me rendormir !! Départ donc à 4h00 avec un peu d'inquiétude sur cette fatigue alliée à 2 nuits agitées au boulot dans la semaine, plus la gastro du week end précédent qui ne s'est terminée que mardi !! Après avoir ausculté la météo, rien à craindre : il va faire beau, je peux donc être serein ( pas de pluie ni de vent, donc je décide de prendre le départ !!!!!!!!! )

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Triathlon Half Ironman de Sizun le 12 Juin 2011 par David Tencé

Mise à jour le Dimanche, 04 Août 2013 15:01

Pour les Tencé, le départ vers Sizun s’effectue dès le vendredi soir. C’est une coutume, nous faisons le forcing pour partir très tôt avec notre cabane roulante afin de profiter pleinement de notre WE.
Dans cette aventure, les Royer se joignent à nous et la première course du WE peut enfin commencer. Le départ est donné de Cromel et ce sont les Tencé qui prennent le meilleur départ. Malheureusement les 95 ch de notre « mulet » montrent rapidement leurs limites face au 160 ch du « pur sang » des Royer.

Cependant, le Royer est grand seigneur, il reste dans l’aspiration pour ne pas nous ridiculiser.

La 1er escale technique se fait à Yffiniac… Un petit ravito pour notre camping-car et pour toute la famille qui commence à crier famine !

Au cours de ce ravito, les stratégies se mettent en place : Micka décide de sortir à St Thégonnec pour faire son plein d’eau et terminer son parcours par les petites routes, quand à moi, je choisi la voie rapide jusqu’au bout.

A notre arrivée, pas de Royer en vue ! C’est bon, nous avons pris la bonne option ! A la fin du 1er jour, les Tencé mènent 1 – 0 !!

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Brevet 300 kms Vélo de Vendôme le 9 Avril 2011 par Mickaël Royer

Mise à jour le Dimanche, 04 Août 2013 15:02

Salut tout le monde,
je passais le 9 Avril 2011 le brevet de 300 km de qualification pour Paris Brest Paris après celui de 200 il y a un mois à Rennes. Départ samedi à 20h d'Avranches ( je voulais partir à 18h30 ! ) direction Vendôme avec le Caddy Life sans banquette, un matelas et un vélo prêté par Gadbled là où j'ai commandé mon Orbéa. En arrivant , je vois une pancarte juste avant Vendôme Villiers sur Loir, qui me rappelle le triathlon de merde de 2007 où j'avais juste fait la natation !!! et David avait abandonné en vélo transi par le froid et la pluie. Je me dis que j'espère que ça se passera mieux cette fois!! Coucher à minuit , réveil à 3h15 pour un départ à 4hen ayant très mal dormi sans doute le stress  car je me suis réveillé plusieurs fois en pensant aux 300km qui m'attendaient. Inscription, petit café , je retourne à la voiture dans la rue d'à coté pour me préparer. Je reviens à 3h55 devant le local où doit avoir lieu le départ , personne !! Un gars arrive catastrophé , je lui demande où sont les autres concurrents : tous partis, le départ est libre après avoir retiré son carnet de pointage et les premiers sont partis à 3h45!!! Eh ben, ça commence bien !! On roule un peu , le gars est du coin et connais le début du parcours heureusement, on rattrape des vélos couchés mais qui vont pépère alors on décide de rouler un peu plus fort pour en rattraper d'autres. c'est chose faite après 10 bornes , un groupe de 3, c'est toujours ça. Un me demande si j'ai une carte postale timbrée. " Pourquoi faire ? " en fait , le premier pointage est à 60km , arrivée donc vers 6h15 et pas un commerce d'ouvert donc pour faire tamponner notre carnet. Il faut donc dans ce cas poster une carte postale du bourg avec son nom et son heure de passage. On est 5 et tous néophytes sur les brevets et donc pas un  au courant ce cette "coutume" !! On continue à rouler en se disant qu'on verra bien ! Mon éclairage est OK  ( frontale plus lampe a LEDs sur le cintre plus une à l'arrière ) je suis froid encore , je suce les roues et n'ai pas de très bonnes sensations malgré mon habitude de rouler de nuit pour aller à Fougères.On rattrape un groupe de trois qui n'ont pas plus de carte postale que nous ! On rejoint le gros du peloton ( une bonne vingtaine , on était 38 au départ ) , les gars devant moi enquillent et doublent directement le peloton qui allait plus lentement. On arrive au bled concerné pour le pointage, entrée du bourg , une maison allumée fenêtre ouverte, je m arrête, les gars me demandent pourquoi. Je vais demander une enveloppe et un timbre, pardi pour assurer notre pointage. Sort un bout de bonne femme dépenaillée et bourrée, qui dormait dans son fauteuil et qui mets un temps fou à comprendre la situation et ce qu'on lui demande. elle finit par nous donner ce qu'il faut contre une pièce, on poste nos noms et heure et on repart. Il est 6h30. le jour apparait et j'ai toujours froid malgré bandeau polaire le corsaire du club, des gants longs et des sur-chaussures !! Je baille aux corneilles toutes les minutes. En fait , je commence à me demander ce que je fais là ! Je commence à avoir mal au dos comme ça m'arrive sur le vélo ( JC Pouquet m'avait remis d'aplomb après le stage ), j'ai mal au cul avec une selle nouvelle et avec un vélo un peu trop grand pour moi. je me dis que si c'est comme ça après 70 km , je suis pas arrivé et comment ce sera à 200 bornes !! le moral baisse et je fais donc une Jean Yves Baron : c'est décidé , je fais encore 10km et je fais demi tour pour rentrer me coucher dans la bagnole tellement je suis cuit. et puis de toute façon, c'est de la connerie de vouloir faire Embrun et PBP en 8 jours etc etc ..... et puis le temps passe et je roule encore. il fait jour, je me réchauffe petit à petit, je suis mieux et le moral est revenu !!! Arrivée à Baugé , 2è pointage dans un bar , un café un croissant et 2 pains au chocolat et c'est reparti après 15mn de pause. L'ambiance est bonne dans le groupe, je parle triathlon avec un gars qui en a fait 13 ans , avec un autre qui connait bien Avranches... le temps passe plus vite mais après 140 bornes j'ai pas de bonnes jambes avec un coup de moins bien.

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Eco-Trail de Paris le 26 Mars 2011 par 3 TC Valiens

Mise à jour le Dimanche, 04 Août 2013 15:02

Bonjour à toutes et tous,
Un petit résumé de notre Eco-Trail de Paris, le 26 Mars 2011.
La rendez vous de départ est donné vendredi soir 17h45 à la piscine. Tout le monde est présent, pas de forfait, le moral est bon. Seul Serge est plein de doute. Il n'a jamais couru cette distance, le stress est bien là. Il demande des conseils, sur la vitesse de course, l'alimentation, le remplissage du sac à dos, mais bien vite les discussions tournent autour des derniers résultats du week-end ou des membres du club.
La vedette, c'est Camille, il n'y en a que pour lui et perfs récentes. Pour Dominique, aussi et Caro.
L'heure avance, et comme à chaque sortie avec le sanglier, on imagine pas manger ailleurs qu'au restaurant autour d'une bonne bière.
C'est décidé, on tape la pause à Rouen, brasserie.
Et là le sanglier sort le grand jeu : Pizza pomme de terre et 33cl de houblon. Je suis sur la bière, mais les marcassins se contenteront de quelques pâtes, oui mais des pâtes au saumon.
On ne peut pas repartir sans prendre de dessert ! Allez crème brulée pour tout le monde sauf Thibaut qui reste sérieux.
On reprend la route, j'ai pris le volant car Serge n'a pas envie de conduire dans Paris. Pas de problème le trafic est fluide, on n'arrive rapidement à destination dans le centre de Paris, au pied de la gare Saint-Lazare.
Le beau frère de Thibaut nous prête son studio pour la nuit, super sympa !
Mais petit, très petit, avec une vue imprenable sur le mur d'en face. Pour voir le soleil il faut vraiment bien se pencher par la fenêtre. Ne faisons pas la fine bouche c'est placé à 10mn du départ, l'idéal pour nous.
Samedi matin, debout 7h, après une nuit mouvementée, Vincent et Thibaut ont mis le turbo une bonne partie de la nuit, ça augure déjà du résultat de la course :-). Un petit bout de cake, un peu d'eau, et direction la zone de départ au Trocadéro.
Site magnifique, nous sommes au pied de la Tour Eiffel, on en profite pour faire des photos, à la japonaise, quand un journaliste propose de nous photographier, et de nous filmer. Avec un peu de chance on sera sur la vidéo de la course. Il est 9h30, c'est déjà la foule sous la Tour Eiffel, beaucoup de touristes font la queue pour accéder au 1er étage.
Pour nous pas besoin de faire la queue, ce soir c'est porte ouverte, 360 marches à monter pour la photo et le maillot de finisher.
Il est 10h il ne faut pas rater le RER pour se rendre sur la zone de départ, il y a tellement de coureurs qu'on a l'impression que les trains ont été réservés pour nous, les quelques passagers nous interrogent pour savoir ce qu'il se passe.
Après une 1/2 heure de RER, un peu de bus, enfin la zone de départ, qui se remplit à vue d'oeil, on annonce environ 2100 participants, plus des accompagnateurs, c'est la foule des grandes courses.
Il faut encore patienter environ 1h avant de pouvoir lâcher les chevaux, alors chacun s'affaire autour de son sac à dos, on essaye de ne rien oublier, on refait le point toutes les 30s, les oreilles en pointe. Dès que l'un d'entre nous ouvre la bouche, tout le monde l'écoute, on ne sait jamais j'ai peut être oublié ....
L'attente se fait de plus en plus longue, en plus il fait chaud, très chaud même pour courir, c'est une donnée qu'il va falloir intégrer !
Cependant Vincent et moi décidons de ne pas partir à plein, le 1er ravito est à 21kms, un peu plus d'un litre d'eau devrait suffire, on boit avant le départ, et surtout on ne veut pas trop charger le mulet, le matériel obligatoire est déjà suffisamment conséquent comme cela, le sac est bien lourd.
On a bien étudié le profil, c'est la deuxième partie de la course qui va être déterminante, en effet il n'y a pas de ravito entre le 21é et le 53é kms, et c'est dans cette partie que se concentre le plus fort dénivelé.
12h30, ça y est, on s'avance sur la ligne, quelques commentaires au micro, des applaudissements, des encouragements, et c'est parti.
Dès le départ le rythme est très soutenu, trop soutenu. Nous devons certainement courir à 12km/h c'est trop rapide pour moi, je décide au bout d'une quarantaine de minutes de ralentir nettement l'allure pour tourner aux environs de 10. Je suis beaucoup plus à l'aise et sûr de mes jambes à cette vitesse. il fait toujours aussi chaud, au bout d'une heure 1/4 plus rien dans le sac à dos, Aie , ça va faire mal. tenir 40/45 minutes sans boire il faut encore baisser le rythme pour économiser la machine, mais la fierté l'emporte, je suis bien à cette vitesse, tant pis je décide de continuer on fera le plein dans quelques kilomètres.

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Ironman de Nice le 27 Juin 2010 par 3 TC Valiens

Mise à jour le Dimanche, 04 Août 2013 15:03

Voilà presque 3 semaines que nous sommes rentrés de notre périple niçois. La pression est retombée, le physique a récupéré, la combi a retrouvé son cintre, le vélo son clou et les chaussures leur boîte.
Tout est rentré dans l’ordre et ma petite vie de commercial est redevenue très calme…peut-être même trop calme. C’est vrai, les enfants sont en vacances, la maison est vide, je n’ai plus d’objectif et « l’ironblues » s’installe dangereusement (gare aux paquets de Bretzel).
Pour me changer les idées, je vais vous faire le récit d’une semaine qui restera, sans aucun doute, un de mes meilleurs souvenirs triathlètique, mais aussi une belle histoire d’amitié et de complicité.

Tout a commencé vers le mois d’octobre 2009 où comme chaque année, autour de « vertes bien fraîches », les discussions vont bon train pour savoir quelle sera LA destination du futur IRONMAN.
J’étais pas mal emballé par Lanzarote (même si la date n’était pas spécialement adéquate). De leur côté, Yann et Tonio avaient un penchant pour Nice. Il y avait même un « sanglier sainsenois » qui était prêt à franchir le pas. Mais à l’approche des fêtes de fin d’année, celui-ci est revenu à la raison et a décidé de garder ses forces pour affronter le col de l’Izoard le 15 aout 2011.
Finalement, la majorité s’est imposée et c’est donc sur la côte d’azur que nous irons mouiller la trifonction en 2010.
Et puis pour moi, l’idée d’aller prendre une revanche avec cette fichue Promenade des Anglais, qui m’avait fait voir des étoiles en 2008, s’est imposée comme une évidence.

La préparation allait donc s’articuler autour de cet objectif qui était prévu le 27 juin 2010 avec en perspective une température caniculaire.
Et c’est là mes amis, que les choses se compliquent, car la météo de cet hiver dans notre joli pays n’a pas été des plus clémentes. Même un ours polaire ou un husky bien gras n’aurait pas survécu dans les conditions que nous avons subies. Jusqu’au mois de mai, pas une sortie sans gants ni couvre-chaussures sans risquer l’amputation. D’ailleurs, selon une étude sérieuse, menée sérieusement par des scientifiques sérieux, nous n’avons pas eu d’hiver aussi pourri depuis au moins 50 ans.
Malgré cela, la motivation reste intacte et me pousse même à retrouver mes camarades fougerais le samedi après-midi pour faire des sorties de plus de 100kms sous la neige.
Après une bonne période de préparation foncière, je décide de faire un peu d’intensité histoire d’affoler un peu mes soupapes. C’est chose faite après le duathlon de St Brieuc où avec mon copain Damien, nous réalisons une course sympa avec un chrono correct. A ce moment tous les voyants sont au vert pour aborder le second objectif de préparation : Le Duathlon par équipe de Pontivy. Vous savez, c’est cette course où pour figurer correctement, il faut être monté de série avec 2 cœurs et 4 Poumons. Ben moi, mes parents, à l’époque y z’avaient pas trop de sous, alors y m’ont fabriqué « standard ». Résultat, journée galère, mes 2 camarades de jeu se promènent pendant que moi je suis à la limite de l’incident cardiaque dès la 1ere course à pied. A vélo, mes jambes sont tellement dures que j’envisage un moment de pédaler avec les bras pour gagner du temps. Enfin sur la 2e course à pied, je suis tellement collé que j’en arrive à me demander si je n’ai pas mis mes chaussures à l’envers ou si mes 2 jambes ne sont pas dans le même manchon compressport ! A la suite de cette épreuve, j’ai même reçu l’appel du directeur marketing de chez Super Glue qui m’a proposé un contrat de partenariat en or ! Bref ma confiance redescend proche du niveau 0 et je commence à me dire que je ne suis peut-être plus fais pour ça, que j’ai vieilli et qu’il serait plus prudent que je m’oriente vers les fléchettes ou le billard !
Malgré cela, je me remets au boulot et les sensations reviennent peu à peu.
D’ailleurs, au trail d’Erquy, mon temps me redonne le moral et la sortie vélo du lendemain me renforce positivement : « OUI Messieurs ! Je suis encore un Ironman !».
S’en suit le CD de Laval où je m’engage au dernier moment histoire de ne pas rester vautré toute la journée devant la télé à faire des 30’-30’ entre le canap et le frigo. L’épreuve se passe bien, malgré des sensations moyennes à vélo, je fais une course à pied convenable.
La semaine suivante est consacrée à l’entrainement (merci Martine d’avoir inventé les RTT). Nous sommes à J – 4 semaines et c’est décidé, vendredi je serai minable !
Le travail de destruction commence dès le lundi avec un petit enchaînement vélo-CAP pour récupérer de la veille. Le mardi, c’est natation le midi et vélo le soir avec les gars du VCA. La météo est magnifique ! Quel plaisir de voir ces gouttes de sueur couler sur mes joues, fini les sorties ou l’idée de porter la main au bidon ne te traverse même pas l’esprit. Après avoir mangé du pain noir tout l’hiver, c’est maintenant l’heure de la brioche Pasquier si moelleuse que t’as même pas besoin de la  mâcher et qui te fait cligner des yeux et lâcher des petits couinements tellement elle est bonne.
Revers de la médaille, à l’issu des 6 heures de vélo programmé le mercredi, je rentre à la maison le casque de travers, un vautour sur l’épaule gauche et une hyène accrochée au mollet droit. Pas cool, j’avais prévu de faire un enchaînement de 50 mn à pied. La motivation étant plus forte, je retire mon casque, chasse le vautour, donne un coup de pied à la hyène et saute dans mes superbes K-SWISS avec free-lace intégré. Arrivé à l’aéroclub, c’est la panne sèche, le coup de massue, la constellation d’étoiles que j’aperçois me rappelle celle que j’avais vue à Nice en 2008. Les quelques grammes de lucidités, qui me restent en stock, ordonnent à mon cerveau de rentrer à la maison par le chemin le plus court et de procéder à un rafraîchissement immédiat.
Le lendemain sera consacré au repos, juste une petite séance de natation le soir avec Dam.
Le vendredi je remets le couvert pour une nouvelle séance longue à vélo avec un enchaînement à pied.
Le samedi, je prévois une sortie cool avec mes camarades de club qui me jurent main sur le cœur que nous partons pour une sortie « souple ». De retour sur Avranches, mon compteur affiche 78 kms et 32 km/h de moyenne !!
Enfin le dimanche, pour le fun, je m’aligne avec Yann et Tonio sur le CD de Port-Brillet où, pour la 1ere fois de ma petite vie de triathlète, je reçois une paye de 15 euros en finissant 18e.
A l’issue de cette semaine les symptômes sont sans appels : tremblements, convulsions et crises de larmes m’indiquent que la forme est toute proche.
La semaine qui va suivre sera obligatoirement orientée récup, cela me permettra de me re-concentrer sur mon travail (le vrai, celui qui me donne à manger) avant d’aborder Sizun le WE suivant.
Conformément à ce que nous avions convenu, l’épreuve de Sizun est abordée comme un entraînement. Une sorte de répétition générale avant le grand spectacle qui aura lieu 15 jours plus tard.
Le feeling est bon, surtout pour Yann qui se permet même de courir avec les sensations ressenties par un poney lorsqu’on lui présente une jolie ponette.
A l’issue de cette course, les dés sont jetés. La préparation est terminée et doit maintenant laisser place à la récupération.

Nice, nous voilà !
Le mardi 22 juin à l’aube, mes petits camarades et moi-même programmons le Garmin Nüvi direction la promenade des anglais.
Une bonne douzaine d’heures plus tard, la grande bleue nous accueille sous un soleil radieux et une température qui oscille autour des 27°.
Le décor est planté.
Vers 18h30 nous posons nos valises dans le petit palace que nous a dégotté l’ami Yann.
Un joli 29 m2 au 4e étage d’un immeuble typique du vieux Nice. Tout est comme dans un rêve, la plage à 3 mn, la place Saleya à 2mn (un endroit magique) et le parc à vélo à 5 mn. Seul point négatif, il n’y a pas d’ascenseur et l’escalier d’accès ne se monte pas… il s’escalade ! Chaque montée est une véritable ascension du Mont-Blanc. Le truc, c’est que le propriétaire ne nous a pas informés qu’il fallait prévoir le piolet, l’échelle de corde et les chaussures à clous pour atteindre le sommet.
Après 2 ascensions et environ 10 mn passées à 95% de notre FC Max, nous commençons à organiser notre petite vie à bord.
Chacun s’approprie un lit et un petit coin pour entreposer ses affaires. Ensuite, les tâches se répartissent naturellement : Yann sera le cuisto (le Joël Robuchon de la gastronomie sportive), Tonio le plongeur et moi l’essuyeur (Eh oui, tout le monde ne peut pas être chef !). Malgré une volonté commune de garantir la salubrité du lieu, nous avons dû faire face à quelques dérapages. Parfois, on se croyait dans un garage auto, ça sentait la durite pétée, avec une touche de bielles coulées et quelques extraits de joints de culasse sautés avec sa typique fumée blanche qui faisait rire celui qui l’avait produite et qui obligeait les autres à se rapprocher de la fenêtre dans les meilleurs délais sous peine d’asphyxie. D’ailleurs, j’ai lu plus tard dans la presse que lors de notre semaine de présence à Nice, les avions survolant la zone avaient dû être déviés de leur trajectoire à cause d’un nuage de fumée, similaire à celui produit par un certain volcan islandais quelques semaines plus tôt.

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